Quelques infos:
Edition: Cherche midi
Pages: 435
Date de 1ère parution: Mai 2015
Mon avis:
Maggie Fortenberry, la soixantaine, est agent immobilier et travaille à Birmingham, Alabama. Un jour de Novembre 2008, ne trouvant plus aucun attrait à la vie qu'elle mène, elle planifie son suicide. Elle organise cet événement comme elle a toujours mené sa vie: avec méticulosité, en femme bien élevée, en essayant de ne froisser personne voire même en tâchant de leur faire plaisir en leur laissant ce qu'elle possède. C'est sans compter son amie Brenda qui lui demande de l'accompagner à un spectacle. Pour ne pas la vexer, elle décide de remettre son projet à la semaine suivante. Mais de jour en jour, d’événement improbables en rencontres inattendues, Maggie se laissera surprendre par l'imprévisibilité de la vie
Ce livre est une galerie de portraits essentiellement féminin dont je n'ai pas vraiment saisi la finalité. Autant dans son roman La dernière réunion des filles de la station service, derrière l'histoire d'une famille hors norme, transparaissait celle des pionnières de l'aviation, ici je n'ai pas compris où l'auteur voulait en venir.
Certaines personnalités sont excessives. Babs l'agent immobilier, concurrente de la douce Maggie est exécrable et frise la caricature. Hazel, la patronne, naine, concentré de dynamisme et de générosité m'a paru peu crédible.
Dans le lot, seule la collègue Brenda m'a plu. Elle a un tempérament de gagnante et regarde devant tandis que Maggie ressasse sans cesse ses vieux souvenirs, ses heures de gloire lorsqu'elle était Miss Alabama. Je l'ai senti enchaînée par ses croyances, trop concentrée sur l'avis des autres. La majeure partie du livre se concentre sur ses états d'âmes. Chaque tentative de suicide avortée nous offre une plongée dans sa mélancolie, cela a fini par me lasser. En revanche, la façon dont elle organise son projet, qui l'oblige à racheter tout ce dont elle s'est débarrassée, donne lieu à des scènes assez hilarantes. Et le dernier tiers du livre laissant place à une petite intrigue se lit plus facilement.
Mention spéciale à Leroy le bouc dont la trop brève apparition m'a bien fait rire.
C'est un livre que j'ai lu dans un contexte un peu particulier. Pour cause de travaux dans la maison, je ne me suis pas sentie à 100%. Peut être est-ce une des raisons pour laquelle je n'ai pas adhéré plus que ça à cette histoire.