Quelques infos:
Édition: Gabelire
Date de parution: 2014
Pages: 643
Mon avis:
Southampton, 1912. May et Joe, rêvant d'une vie meilleure, embarquent à bord du Titanic avec leur bébé parmi les passagers de troisième classe.
Céleste Parkes, vient d'enterrer sa mère et retourne auprès de son mari, richissime industriel.
Alors qu'elles n'auraient jamais du se croiser, le naufrage du bateau va lier May et Céleste à jamais. Elles se retrouvent sur le même canot de sauvetage. On remet un bébé à May que tout le monde pense être le sien. Bouleversée par la mort de son mari, elle est soutenue dans l'épreuve par Céleste qui puisera dans cette tragédie la force de se libérer du joug de son mari.
L'amitié entre les deux femmes perdurera au fil des années et au delà des océans. Nous suivrons l'histoire de ces deux femmes et de leurs enfants sur plusieurs décennies.
J'ai choisi ce livre au hasard de mes déambulations dans la médiathèque du coin, attirée par le titre accrocheur."Titanic". Je suis de cette génération qui a été bouleversée par le film de James Cameron.
Alors petite pointe de déception lorsqu'au bout de 50 pages, le sort du paquebot était réglé. Certes on sait tous comment ça se termine pour le malheureux capitaine Smith et les 1500 passagers qui ont péri, mais il m'aurait fallu un peu plus de temps pour m'imprégner du contexte historique. Cependant, le naufrage du Titanic n'est pas le sujet du livre, juste le point de départ d'une rencontre improbable et l'origine d'un lourd secret de famille. On le retrouve en filigrane tout le long du livre, fil rouge dans l'histoire de Céleste et de May.
600 pages, c'est finalement peu pour construire une vraie saga familiale. Les personnages manquent de profondeur et l'auteur use parfois de ficelles un peu grosses. On peut regretter que certains événements n'aient pas été traités de façon plus approfondie. L'ensemble manque d'envergure. J'ai malgré tout pris plaisir à ma lecture, la révélation du lourd secret de May tient en haleine au fil des pages, jusqu'au point final. L'auteur nous explique dans les deux dernières pages la façon dont elle s'est inspirée de cette tragédie pour construire son roman et on peut souligner son travail de recherche.
C'est un roman inégal qui manque un peu de densité mais qui se lit sans ennui.