mardi 30 mai 2017

Miss Alabama et ses petits secrets - Fannie Flagg



Quelques infos:


Edition: Cherche midi
Pages: 435
Date de 1ère parution: Mai 2015

Mon avis:


Maggie Fortenberry, la soixantaine, est agent immobilier et travaille à Birmingham, Alabama. Un jour de Novembre 2008, ne trouvant plus aucun attrait à la vie qu'elle mène, elle planifie son suicide. Elle organise cet événement comme elle a toujours mené sa vie: avec méticulosité, en femme bien élevée, en essayant de ne froisser personne voire même en tâchant de leur faire plaisir en leur laissant ce qu'elle possède. C'est sans compter son amie Brenda qui lui demande de l'accompagner à un spectacle. Pour ne pas la vexer, elle décide de remettre son projet à la semaine suivante. Mais de jour en jour, d’événement improbables en rencontres inattendues, Maggie se laissera surprendre par l'imprévisibilité de la vie

Ce livre est une galerie de portraits essentiellement féminin dont je n'ai pas vraiment saisi la finalité. Autant dans son roman La dernière réunion des filles de la station service, derrière l'histoire d'une famille hors norme, transparaissait celle des pionnières de l'aviation, ici je n'ai pas compris où l'auteur voulait en venir. 
Certaines personnalités sont excessives. Babs l'agent immobilier, concurrente de la douce Maggie est exécrable et frise la caricature. Hazel, la patronne, naine, concentré de dynamisme et de générosité m'a paru peu crédible.
Dans le lot, seule la collègue Brenda m'a plu. Elle a un tempérament de gagnante et regarde devant tandis que Maggie ressasse sans cesse ses vieux souvenirs, ses heures de gloire lorsqu'elle était Miss Alabama. Je l'ai senti enchaînée par ses croyances, trop concentrée sur l'avis des autres. La majeure partie du livre se concentre sur ses états d'âmes. Chaque tentative de suicide avortée nous offre une plongée dans sa mélancolie, cela a fini par me lasser. En revanche, la façon dont elle organise son projet, qui l'oblige à racheter tout ce dont elle s'est débarrassée, donne lieu à des scènes assez hilarantes. Et le dernier tiers du livre laissant place à une petite intrigue se lit plus facilement. 
Mention spéciale à Leroy le bouc dont la trop brève apparition m'a bien fait rire.

C'est un livre que j'ai lu dans un contexte un peu particulier. Pour cause de travaux dans la maison, je ne me suis pas sentie à 100%. Peut être est-ce une des raisons pour laquelle je n'ai pas adhéré plus que ça à cette histoire.

jeudi 11 mai 2017

Sans même un adieu - Robert Goddard



Quelques infos:


Edition: Sonatine
Date de 1ère parution: Novembre 2016 (France)
Pages: 670

Mon avis:


Londres, 1911. Geoffrey Staddon est un jeune architecte à qui un richissime homme d'affaires vient de confier la construction de sa maison. Il rencontre alors son épouse, Consuela Caswell dont il tombe amoureux. Alors que les deux amants projettent de s'enfuir, Geoffrey renonce au dernier moment et choisit de privilégier un projet ambitieux qu'on vient de lui confier.
Douze ans plus tard, sa carrière est au point mort et ses relations avec sa femme alternent entre dispute et indifférence. En lisant le journal, il découvre une sordide affaire de meurtre par empoisonnement. La suspecte, Consuela Caswell.
Persuadé de l'innocence de cette femme qu'il a tant aimé et malgré tout abandonné, il décide de mener l'enquête. 

J'ai découvert ce titre au hasard de mes balades à la bibliothèque. J'ai été tentée car j'aime cette période de début de siècle. 
Mais parfois le hasard ne fait pas bien les choses et je n'ai pu terminer ce livre. Malgré une qualité d'écriture indéniable, des personnages bien soignés, le rythme de l'intrigue et la personnalité du héros ne m'ont pas du tout plu. Je me suis terriblement ennuyée.
Ce n'est pas faut d'avoir essayé, je suis quasiment arrivée aux trois-quarts du livre mais pour finir, honte à moi, je me suis contentée du dernier chapitre histoire de connaître la fin! 
Le problème avant tout c'est le personnage principal. N'est pas enquêteur qui veut! Geoffrey Staddon est un piètre détective. Il s'y prend très maladroitement, se fait toujours humilier alors même qu'il croit avoir les cartes en main. Il se fait même arnaquer. A la moitié du livre, nous ne sommes toujours pas plus avancé et j'ai trouvé ça très long. Je passe l'histoire de la rupture par lettre interposée qui n'est effectivement pas très classe, mais c'est surtout ses interminables lamentations qui ont fini par m'horripiler. Les remords qu'il éprouve sur ses actes passés donnent lieu à d'interminables chapitres et desservent l'ensemble du roman.

C'est ma première rencontre avec cet auteur britannique et je n'ai pas été convaincue. Dommage!