jeudi 11 mai 2017

Sans même un adieu - Robert Goddard



Quelques infos:


Edition: Sonatine
Date de 1ère parution: Novembre 2016 (France)
Pages: 670

Mon avis:


Londres, 1911. Geoffrey Staddon est un jeune architecte à qui un richissime homme d'affaires vient de confier la construction de sa maison. Il rencontre alors son épouse, Consuela Caswell dont il tombe amoureux. Alors que les deux amants projettent de s'enfuir, Geoffrey renonce au dernier moment et choisit de privilégier un projet ambitieux qu'on vient de lui confier.
Douze ans plus tard, sa carrière est au point mort et ses relations avec sa femme alternent entre dispute et indifférence. En lisant le journal, il découvre une sordide affaire de meurtre par empoisonnement. La suspecte, Consuela Caswell.
Persuadé de l'innocence de cette femme qu'il a tant aimé et malgré tout abandonné, il décide de mener l'enquête. 

J'ai découvert ce titre au hasard de mes balades à la bibliothèque. J'ai été tentée car j'aime cette période de début de siècle. 
Mais parfois le hasard ne fait pas bien les choses et je n'ai pu terminer ce livre. Malgré une qualité d'écriture indéniable, des personnages bien soignés, le rythme de l'intrigue et la personnalité du héros ne m'ont pas du tout plu. Je me suis terriblement ennuyée.
Ce n'est pas faut d'avoir essayé, je suis quasiment arrivée aux trois-quarts du livre mais pour finir, honte à moi, je me suis contentée du dernier chapitre histoire de connaître la fin! 
Le problème avant tout c'est le personnage principal. N'est pas enquêteur qui veut! Geoffrey Staddon est un piètre détective. Il s'y prend très maladroitement, se fait toujours humilier alors même qu'il croit avoir les cartes en main. Il se fait même arnaquer. A la moitié du livre, nous ne sommes toujours pas plus avancé et j'ai trouvé ça très long. Je passe l'histoire de la rupture par lettre interposée qui n'est effectivement pas très classe, mais c'est surtout ses interminables lamentations qui ont fini par m'horripiler. Les remords qu'il éprouve sur ses actes passés donnent lieu à d'interminables chapitres et desservent l'ensemble du roman.

C'est ma première rencontre avec cet auteur britannique et je n'ai pas été convaincue. Dommage!




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