mardi 16 août 2016

Le festin de John Saturnal - Lawrence Norfolk

Quatrième de couverture :


John a hérité de sa mère un grimoire qui compte la légende du festin des Saturnales. Engagé aux cuisines du manoir de Buckland, le jeune homme pénètre un univers de faste et d'abondance. Il s'éprend de Lucretia, la fille du maître des lieux, promise à son cousin. Parvenu à une maîtrise parfaite de son art, John prépare le repas de noces de Lucretia et Piers, quand on apprend que le roi a été destitué...

Pourquoi j'ai choisi ce livre :


Lorsque j'ai lu le général du Roi de Daphné du Maurier, je me suis aperçue que je connaissais bien mal l'histoire de l'Angleterre. C'est sur un forum littéraire que l'on m'a conseillé ce livre dont l'action se situe à la même époque, celle de la première révolution anglaise.

Pourquoi j'ai du mal à savoir quoi penser de ce livre!


J'ai rencontré quelques difficultés à la lecture de ce livre. Lawrence Norfolk nous emmène dans un monde étrange, entre légende et réalité historique. La frontière est floue et malheureusement je me suis bien souvent retrouvée perdue. La faute à de nombreuses ellipses, des voyages dans le temps non signalés en début de chapitre. Pourtant j'ai réussi à aller au bout,à la fois roman historique et roman initiatique, certains passages m'ont complètement envoûtée. Lorsque John rentre aux cuisines, nous sommes avec lui, nous entendons les cuillères dans les chaudrons, nous humons les odeurs des épices, nous nous émerveillons devant les pièces montées. Je vous renvoie vers la citation que j'ai choisie, c'est elle qui m'a vraiment fait rentrer dans l'histoire. L'auteur a vraiment travaillé son sujet et entre chaque chapitre, un intermède nous livre une recette de l'époque. L'histoire d'amour a réussi à faire vibrer ma fibre romantique. John est un personnage particulièrement charismatique et attachant.
Cela donne un récit inégal avec des moments magnifiques et d'autres passages plus complexes. 

Citations:


Une avalanche de bruits s'abattit sur John, éclats de voix, tintements de pots, de poêlons et de chaudrons, frottements de couteaux, bruits mats et saccadés, de couperets s'abattant sur les billots. Mais il les entendit à peine, car un grand flot d'arômes les submergeait, certains pénétrants, d'autres subtils: sucre broyés et fruits confits, pavés de bœuf suintants et chou bouilli, oignons blanchis, chaudes vapeurs de betteraves. des bataillons de pains fraîchement sortis du four s'alignaient, suivis de pâtisseries. Derrières les fumets des chapons rôtis et du bacon braisé s'exhalait l'odeur des gros jambons fumés suspendus dans le foyer de la cheminée. 

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